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Confessions d'un Négrier - Théodore Canot

Bonjour à tous, aujourd’hui je vais vous faire part d’une grande trouvaille ! Dans la bibliothèque de mes grands-parents, j’ai trouvé une confession d’un négrier, datant de 1854 ! Il s’agit d’une confession de Théodore Canot, un nègre surnommé le capitaine poudre à canon. Il est né en 1806 et est mort en 1860 et fut négrier de 1826 à 1839. Il faut savoir que la traite négrière était officiellement illégale et assimilée à de la piraterie. Dans cet extrait, Théodore Canot nous raconte comment se déroulait le « voyage » des esclaves, en bateau. J’ai été surpris d’apprendre à quel point le choix, que l’on peut qualifier de « tri » des esclaves, est important. Ils doivent être en parfaite santé, ne leur manquer aucune dent, ils doivent être rasés où remirent, comme le site le négrier, « en état » dans le cas contraire. Tout cela pour ensuite être marqué d’un fer chaud sur le corps du nègre, les initiales du négociant. On peut comparer cela aux animaux que l’on marque également au fer chaud… Avant d’embarquer, les esclaves doivent se déshabiller pour leur santé, une question d’hygiène. Théodore Canot dit alors qu’ils quittent l’Afrique « telle qu’ils y sont arrivés : nus », ils ont toujours vécu en Afrique. Une fois embarqués ils sont pour certains enchainés, pour d’autres livres. La nuit, ils doivent tous se tourner le dos et dormir nus sur des planches, mais selon lui, les indigènes sont habitués à ces conditions alors ça ne les gènes pas. Une fois arrivés, les esclaves sont heureux. Ils découvrent un monde qu’ils ne connaissaient pas. Grâce à cette confession nous connaissons vraiment les conditions d’un embarquement, et comment se passait réellement ce voyage aux yeux d’un négrier.

J’espère vous avoir éclairé avec cet article. Bonne soirée.


Malik.


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